Shibari vs Kinbaku ? Quelle est la différence ?
Une des premières questions qu’on vient à se poser lorsqu’on veut s’initier au shibari, c’est de savoir la différence sémantique entre les termes « shibari » et « kinbaku ». Au fur et à mesure de nos recherches, on trouve les deux, sans jamais sentir une quelconque différence dans l’utilisation de ces deux termes.
Une approche sémantique
En substance, le shibari (縛り) découle du verbe japonais « attacher » (shibaru ; 縛る), qui peut être utilisé pour attacher des choses telles que des boites pour un cadeau, des colis ou des objets entre eux. Alors que kinbaku (attacher fermement ; 緊縛) tends à être utilisé pour décrire une pratique où la connexion entre le nawashi (Rigger ; 繩氏) et le dorei (Bunny rope, ici la personne encordée ; 奴隷) est importante. Pour cette raison, le Kinbaku aurait une signification plus sensuelle / érotique en raison de cette connexion.
Shibari / Kinbaku, deux disciplines différentes alors ?
C’est vrai qu’on s’efforce de mettre une définition sur les deux pour vraiment les différencier, par cette unique connexion le nawashi et son dorei.
Shibari, la pratique avant la connexion
Le shibari, se voudrait alors de fait, d’être plus axé sur la technique, voir un simple exercice de cet art. Ce pourrait être par exemple vos séances d’entrainement avec un dorei avec qui vous n’êtes pas forcément intime.
Kinbaku, la connexion au travers de la pratique
Le Kinbaku, sera plutôt lorsque vous pratiquez avec une personne avec laquelle vous voulez créer une fort lien entre le nawashi et le dorei, au travers des cordes.
Ou vous essayerez de créer un environnement d’exploration et d’éveil avec votre Dorei, dans une approche presque tantrique.
Okay, mais en pratique ?
Et bien en pratique, aujourd’hui, les deux termes sont ambivalents et s’utilisent tous deux dans un sens commun. N’ayant donc pas peur d’utiliser le mauvais terme lorsque vous parlerez de la discipline.
Expérimentez et trouvez votre propre définition, l’important est de le vivre plutôt que de le labelliser.